Un spectacle musical intense et sincère

Pas de commentaires biographiques, Philippe Huguet va droit au but. Chaque chanson devient un défi, un défi à relever en trois ou quatre minutes.

Pas d’imitation déplacée, quand Philippe Huguet chante la colère, il est la colère, quand il chante la tendresse, il est la tendresse même. La presse allemande, puisque le Bisontin d’origine vit et travaille depuis de nombreuses années outre-Rhin, ne cesse de célébrer ses interprétations «bréliennes».

Mais que serait la performance de l’interprète sans Christian Maurer et Britta Elschner, deux pianistes allemands hors pair. Ils accompagnent Philippe Huguet au piano avec tant de talent et de virtuosité, qu’ils parviennent à faire oublier les arrangements originaux et beaucoup de chansons sans orchestre gagnent en intensité.

Brel fut le spectacle de clôture du Festival des Musiques du Monde de Kassel en Allemagne le 16 avril 2011 et fut présenté au Festival Off d’Avignon du 8 au 31 juillet 2011.

Revue de presse

L’artiste français Philippe Huguet a fait revivre Jacques Brel de manière impressionnante dimanche dernier au Midi.

Philippe Huguet n’a pas seulement convaincu par sa voix fulgurante et son riche répertoire. Il a également enthousiasmé par sa forte expressivité et sa facilité à passer d’une passion vocale pleine de théâtralité à une douce mélancolie, mais aussi à des passages pleins de cynisme et de provocation insolente. Que ce soit dans son chant, ses annonces ou ses mimiques et gestes, l’artiste formé comme chanteur d’opéra a incarné Brel d’une manière qui a fait résumer un auditeur : « Brel est vivant ! »…

Nouvelles de l’Ouest

Soirée Jacques Brel à la cour des artistes avec Philippe Huguet

…Philippe Huguet semblait se glisser dans la peau d’un autre personnage à chaque chanson. Les chansons du Belge ne vivent que si elles sont interprétées. Et c’est ce que fait Huguet. Ce faisant, l’homme au gilet noir sur chemise blanche acquiert une ressemblance frappante avec Jacques Brel, comme on le lui a souvent dit. C’est peut-être parce que Huguet donne autant de vie et d’authenticité à ces chansons que Brel lui-même.

Journal Elbe-Jeetzel

Un talent passionné

« …Philippe Huguet est le nom de l’homme qui a fait revivre Jacques Brel samedi, en clôture du 14e festival de musique du monde de Kassel. Ce que l’on disait autrefois de l’original vaut aussi pour Huguet : il ne chante pas des chansons, il les vit. Avec de grands gestes, des cascades de mots lancés à bout de souffle dans le micro et une énergie vocale fulgurante. Ce Français d’origine, qui a étudié le chant lyrique à Mannheim, ne fait pas qu’entonner Brel, il le joue. Qu’il s’agisse du chant, de la gestuelle ou des annonces, Huguet est resté dans son rôle : il était Brel, l’artiste tantôt passionné, frivole, salace ou provocateur, que la force primaire de l’amour faisait s’exalter, s’emporter ou se plaindre. Ainsi, les textes de Huguet, dont il a donné des extraits et qu’il a fait précéder de chansons en allemand, étaient eux aussi des moments profondément ressentis et présentés de manière expressive : L’étreinte pour Paris (Les prénoms de Paris), l’ironie de l’amoureux dans « Le prochain amour » : « Je sais que le prochain amour est la prochaine défaite. Mais ça fait du bien d’être amoureux ». La supplique pour l’amour dans « Ne me quitte pas » – « Ne t’éloigne pas de moi » – un point culminant magique. Si intense, si passionnément perdu – on a vu plus d’un auditeur sortir son mouchoir… …Un concert exceptionnel pour et par un artiste exceptionnel ».

HNA

Toutes les émotions emballées dans des chansons

« …Il n’y a qu’un Jacques Brel », disent les amateurs de chansons françaises. Et il y a Philippe Huguet. Il a tellement intégré les mimiques et les gestes de la légende belge qu’on a cru que Brel lui-même était de nouveau sur scène ».

Nouvelles de l’Ouest

Paris donne le rythme

« Le chanteur… a fait des grimaces expressives et a fasciné par son langage corporel extraordinairement expressif… En fermant les yeux, on croyait par moments avoir le vrai Brel devant soi… Si l’on ouvrait à nouveau les yeux, on croyait également avoir le vrai chansonnier devant soi…. ».

Le journal Rheinpfalz

Tantôt languissant, tantôt papillonnant

Tantôt en chantant, tantôt en languissant, Huguet s’est mis sur les traces du grand musicien. Il a su convaincre non seulement par son brio vocal, mais aussi par son talent d’acteur dans les mimiques et les gestes… La force d’expression de Brel semblait se potentialiser encore une fois dans le légendaire « Amsterdam » lors des rappels.

Le journal Rheinpfalz

Une soirée Jacques Brel enthousiasmante du LFA

« …A l’entracte, il s’est avéré que cette fois-ci, de nombreux Belges et Belges avaient rejoint le LFA, Brel étant en fait leur compatriote et le compagnon de leur jeunesse. Ceux qui avaient connu Jacques Brel en personne ont été totalement enthousiasmés par la justesse de ton d’Huguet, sans chercher à faire une copie… ».

Nouvelles de la cité thermale

« …Ses lèvres tremblent, sa voix frémit, ses yeux regardent au loin et la sueur coule sur son front. Lorsque Philippe Huguet monte sur scène, il semble devenir un autre homme. Si son interprétation de Brel est si convaincante, c’est parce que l’on ressent la douleur, la joie, la terreur qui s’expriment dans les chansons. (…) Huguet joue avec style et virtuosité sur son clavier brelien, posant ici et là ses propres accents, qui restent toutefois toujours dans le cadre brelien. Il n’y a pas de blabla ou de fioritures chez lui, tout ce qu’il fait correspond toujours à la vie et à l’œuvre du grand Belge. Sa manière réfléchie et crédible ne lui permet pas de devenir une pâle copie de Brel. Il reste toujours lui-même – mais avec le cœur du grand artiste sur la langue… ».

Nouvelle Westphalie

« …Très dramatique, passionné, impulsif, expressif, tout à fait sentimental jusqu’à la mélancolie et à nouveau farouchement déterminé, Huguet a chanté les sentiments de son corps.

La performance théâtrale et vocale de Huguet ne pouvait bien sûr pas se passer du classique des classiques « Amsterdam », qui, en guise de rappel, a démontré une fois de plus de manière particulièrement impressionnante avec quel enthousiasme, avec quelles mimiques et quels gestes et avec quelle voix variable l’interprète était capable de se plonger littéralement dans les chansons du maître, les textes d’amour et de douleur, et même de les vivre littéralement sur scène… ».

Le journal Cellesche

« …Le Français Philippe Huguet est monté sur scène. Son excellente voix aurait certainement pu remplir la grande salle des fêtes sans microphone. Expressif, puissant, fort, puis tendre et doux, aussi vulnérable que l’original, il a entonné les plus grandes chansons à succès de Brel. Pour chaque morceau, il a donné des traductions par petits extraits.

Lorsqu’il a annoncé brièvement : « Laisse-moi être l’ombre de ton chien – mais ne pars pas », il était clair que le drame de « Ne me quitte pas » allait suivre son cours. Interprété avec tant de force que l’un ou l’autre a essuyé furtivement une larme du coin de l’œil… Le public était totalement conquis… »

Le journal Taunus

« Brel ne chantait pas des chansons, il les vivait sur scène. Et c’est de la même manière que les auditeurs ont vécu Huguet sur scène. Avec de grands gestes, il a parlé de l’amour et de la mort, de la joie et de la souffrance… Il a enveloppé son public, l’a fait rire et rêver. Au vu de la ressemblance avec Brel, certains ont eu l’impression que l’artiste était de retour. Comme Huguet présentait brièvement les chansons en allemand, même ceux qui ne maîtrisent pas le français ont pu suivre facilement les présentations… »

Hellweger Anzeiger

« Ce n’était pas un simple concert que Philippe Huguet a donné dimanche soir devant 120 spectateurs dans la salle de Rausingen. Il a fait revivre Jacques Brel et a soulevé des vagues d’enthousiasme dans le public avec sa performance théâtrale et vocale… Il a fallu deux morceaux à Huguet pour gagner le cœur des habitants de Holzwickede et leur arracher des applaudissements nourris les uns après les autres… ».

Westfälische Rundschau

« …Philippe Huguet ne se fait pas de cadeau lorsqu’il s’agit de façonner les crescendi tourbillonnants de Brel vers la fin… Philippe Huguet a gardé « Amsterdam » jusqu’à la fin. Ici, il a tout donné, c’était d’une force entraînante et touchante. Les auditeurs l’ont acclamé… « 

Le journal Rheinpfalz

« …Même s’il ne peut évidemment pas y avoir de deuxième Brel, Huguet a si bien fait son travail que non seulement l’ambiance musicale des originaux s’est rétablie pendant deux heures, mais que le plus grand Belge semblait être sur scène. Huguet maîtrise toutes les caractéristiques du style de Brel. Il reproduit la mélancolie triste et sonore de nombreux textes et crache, s’il le faut, des cascades de mots endiablés… Il a exactement ce qu’il faut chez Brel : du tempérament et une grande énergie vocale. En tant qu’acteur, il reste toujours dans son rôle, même lors de la présentation qui n’apportait que de courtes traductions en allemand et renonçait à des informations biographiques embarrassantes. Ce portrait de Brel en soirée s’est ainsi transformé en un événement musical puissant et ininterrompu… »

Presse de Haute-Hesse